" Voici mon petit témoignage (enfin long) sur ma rencontre du somali et mon somsom 1er et unique du nom : Lou-Arn de la Rivaleraie (Gaelys*Hazael) : Je me retrouve à taper d'une main car Lou, mon petit renard croisé écureuil dort sur mes genoux, la tête et les pattes sur mon avant-bras, pour dire comme il est mal installé.
Le somali, je l'ai découvert il y a presque 3ans maintenant, tout à fait par hasard...
A cette époque, je commençais tout juste à être indépendante. Aucune urgence pour quitter le cocon familiale mais une chose était certaine : je n'aménagerais pas seule ! Plutôt gros chiens que chats, je savais que ça ne serait pas possible : pas assez de place, pas assez de temps, pas assez 'espace verts bref inimaginable. Les poissons ? bof. Les oiseaux ? carrément pas. Les reptiles ? brrr. Un chat ? pourquoi pas !
Commence alors une longue réflexion, car ça ne s'accueille pas n'importe comment, surtout en appartement que l'on a pas encore (tiens, Lou a compris que je parlais de lui et m'a laissé ma 2ème main).
Je me suis donc mis en tête de me documenter tout en sachant que je prendrai un chat de race (expertise de l'éleveur, échanges possibles, ...). Très vite je me suis décidée pour le Maine Coon : c'est le plus grand chat (on se rapproche des dimensions du chien), calme, proche de l'homme un peu "chat-chien" parfait ! Mais en me documentant sur le monde du chat de race je tombe sur une image et un nom qui m'attire : somali, le chat écureuil.
Le surnom m'évoque le dynamise, la photo des couleurs flamboyantes. Je décide donc de me pencher un peu plus sur cette race et recherche quelques élevages, des images, des informations. Je vais même jusqu'à suivre un élevage en particulier via internet. En septembre 2014 ma décision est prise : si j'accueille des animaux dans mon futur chez moi qui se profil plus sérieusement, ce sera 2 chats, une maine coon et un somali.
En novembre 2014, après quelques échanges je me rends à l'exposition d'Orléans afin de rencontrer les éleveuses, voir d'un peu plus prêt le monde du chat. Je reste conquise, mieux mon idée de mélange est jugée bonne. Je repars avec rendez-vous pris pour la prochaine naissance. J'ai bien des couleurs préférées mais c'est dame nature qui choisira.
Fin février 2015, la nouvelle me parvient par message privée : des petits som-som sont nés il y a pas 2h. Quelques photos et me voilà sous le charme d'une minuscule bouille aux poils encore mouillés de la mise bas. Ce sera lui ! Ce sera Lou-Arn ! Il n'est pas lièvre contrairement à mes préférences émises quelques mois avant mais je m'en fiche c'est le coup de foudre. Quelques semaines plus tard, je vais traverser la France sur la journée pour rendre visite à ce petit moustache et sa future copine maine-coon. Le coup de foudre se confirme.
Quelques semaines de plus et me voilà partie pour une grande aventure avec 2 petits moustaches dont un flamboyant écureuil croisé renard.
Le voyage a été un peu mouvementé : annulation du train, nuit dans un lieu temporaire, retour long mon petit Lou s'impatiente, aimerait retourner chez lui, veut sortir, veut comprendre mais sa copine n'en sais pas plus et à décider de rester digne (et muette) quant à moi je ne parle pas le chat et pas encore le Lou.
Enfin arrivés et après une sieste c'est le début des aventures, des découvertes, des bêtises, des limites.
Respectueux de l'interdit, il reste aventureux et un brin impertinent. Présence incontournable de ma tanière il vous accueille en miaulant, vous parle, râle, donne son avis sur tout.
Au quotidien il vous suit en sautillant, vous vole un bisou au passage, vous tapote de la patte ou de la truffe pour attirer votre attention ou mieux voir ce que vous faites. Toujours sur le qui vive, même en dormant, il est plus curieux qu'un chat, toujours en mouvement, toujours partant pour une séance de jeux, toujours flou sur les photos tant il remue.
Grand séducteur, il charme quasi instantanément tout individu qui passe ma porte, sans distinction d'âge, d'origine, de sexe ou de statut.
Mais attention ! Fermez lui une porte au nez, même les toilettes, et vous frôlerez l'incident diplomatique.
Simple et complexe à la fois, le somali est une évidence en soit pour qui sait se montrer attentif.
En résumé, ma rencontre avec le somali est comme beaucoup de bonnes choses un hasard, presque un malentendu.
Puis Lou est apparu telle une évidence.
Nos chemins sont courts (moins d'1 an de cohabitation) mais il donne tellement que ça me semble bien plus long. Et je vais m'arrêter là parce que Lou me tanne pour aller au lit (il faut dire qu'il est presque 1h du matin).
©Léa P.